La protection de la biodiversité remet-elle en cause notre conception de la propriété et du territoire ? Retour de deux balades philo nature

Lors d’une sortie organisée pour une vingtaine de personnes, nous avons exploré, , la question de savoir si la protection de la biodiversité remet en cause notre conception de la propriété et du territoire a été explorée. Accompagnés d’Yves Carlier, gestionnaire d’une réserve naturelle, nous avons parcouru le terril de Marcasse et ses environs à Colfontaine.

Certains participant.e.s ont constaté qu’une prairie située au sommet d’un terril ne se maintient pas naturellement : cela demande une gestion longue et régulière. La lutte contre les arbustes envahissants, comme le buddléia (souvent appelé arbre à papillons, mais qui n’alimente pas vraiment cette faune), ou encore le cerisier tardif, ainsi que la lutte contre les dépôts clandestins et autres déchets, est essentielle. Sans intervention, la prairie disparaît peu à peu, laissant place à un terril recouvert d’arbustes envahissants, ce qui réduit la diversité de la faune et de la flore, et transforme le site en un espace inaccessible à l’humain, empêchant  entre autre d’admirer la vue panoramique sur le territoire. Les terrils, façonnés par l’activité humaine, est un rappel constant de notre passé industriel : ces géants de fer et de charbon, témoins silencieux du travail des générations précédentes, incarnent une mémoire et une résilience.

S’approprier un territoire, au-delà de son jardin ou de son logement, c’est travailler sur la dimension du commun, entre l’humain et la nature, dont nous faisons partie intégrante. La sortie nous a permis de redécouvrir un patrimoine géologique précieux, ainsi que la gestion d’une réserve naturelle qui fonctionne uniquement grâce à l’engagement bénévole, sans aide de la commune.

Cette balade a été riche en explications et en sensibilisation, grâce au travail dévoué d’Yves et de son équipe, qui nous ont montré l’importance de connaître et de protéger notre environnement.

Plus nous saisirons l’essence de la nature, mieux nous serons en mesure de la protéger, car notre existence humaine dépend plus que jamais d’elle.

Un grand merci à Yves, personne inspirante et engagée depuis 18 ans ! Bravo !

Merci aux participant.e.s pour leur présence, leur curiosité et leurs réflexions !

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Si certains souhaitent rejoindre régulièrement ou ponctuellement le travail sur le terril de Marcasse avec Yves, n’hésitez pas à le contacter carlier.yves60@yahoo.fr ou à consulter le site dédié.

Le Labo Philo s’inscrit dans une démarche positive pour aborder les enjeux environnementaux, en favorisant les liens entre les personnes et en encourageant l’envie d’approfondir les valeurs humaines et la préservation de notre planète. En lien avec les revendications du Centre d’Action Laïque dans la lutte contre les atteintes à l’environnement et la protection de la santé du vivant.