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Conférence-débat « L’utopie, cette vieille idée toujours neuve »

jeu 21 Sep

Présentation du thème de la conférence

Depuis sa parution il y a cinq siècles déjà (en 1516), L’Utopie de Thomas More ne cesse de fasciner.
Elle est la première œuvre à prôner une société où l’appropriation privée des richesses a été supprimée, où l’on se les partage en commun. Sait-on que son auteur est un saint de l’Église catholique : Saint Thomas More, canonisé en 1935, le seul saint à avoir figuré sur l’obélisque de Moscou dédié en
1918 aux précurseurs du socialisme… et détruit par Poutine en 2013 ?
Qui est ce penseur tout à la fois communiste et humaniste (il est l’ami proche d’Érasme, qui l’encourage à publier L’Utopie) mais aussi au service de l’absolutisme (il sera le plus haut conseiller d’Henri VIII) et catholique fervent (il en perdra la tête – littéralement : sur le billot -, pour avoir refusé le schisme d’Henri avec le pape) ? Sait-on que, dans le monde idéal qu’il propose dans son Utopie, on trouve le meilleur et le pire ? L’esclavage par exemple y existe, la colonisation aussi. On y fait la guerre et l’on recrute des mercenaires. La liberté, elle, y est comme étouffée par une égalité partout présente…
Mais sait-on aussi que, loin des bondieuseries d’alors, L’Utopie recèle la toute première critique véritablement moderne de l’appropriation privée des richesses, considérée comme cause de la pauvreté ? Et l’idée que l’on ne peut éradiquer celle-ci sans supprimer celle-là ? C’est à la découverte de cet ouvrage capital dans l’histoire des idées que nous convie Serge Deruette. Il le situe dans son époque pour en dégager les questions qu’il nous pose encore aujourd’hui : la société qu’il prône est-elle possible, ou définitivement utopique ? Serge Deruette en quelques lignes

À l’UMONS (Université de Mons), notre conférencier enseigne notamment l’histoire de la pensée politique. Parmi ces nombreuses publications, Serge Ruette a publié, chez Aden, à l’occasion du 500e anniversaire de la première parution, en 1516 de « L’Utopie » de Thomas More, une édition largement commentée de cet ouvrage. Auteur de plusieurs ouvrages, il a notamment traduit le livre de Norman Finkelstein « Mythes et réalité du conflit israélo-palestinien » (aux éd. Aden, 2007).

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